Les statistiques du ministère de l’Intérieur montrent qu’il y a une prolifération d’effractions à domicile en France. On parle de la violation de domicile lorsqu’une personne utilise non seulement des moyens de fraudes, mais aussi des menaces pour accéder à un logement. Ce qui veut donc dire qu’en vous introduisant chez une personne sans sa permission, vous avez commis une effraction. Cet acte est d’ailleurs sanctionné par la loi. Dans la suite de cet article, vous allez découvrir les éléments clés pour mieux cerner les contours d’une violation de domicile.
Quand peut-on parler de violation de domicile ?
Même si la définition de violation de domicile est assez explicite, certaines conditions doivent être réunies autour d’un acte avant que l’on ne parle de violation de domicile. Vous trouverez d’informations complémentaires sur ce site : http://eurorights-bg.org/. En effet, la première condition est en rapport avec l’auteur de l’acte. Il faudrait que ce dernier ait posé un acte qui consiste à s’introduire dans l’habitation d’une personne sans le consentement de cette dernière. La deuxième condition concerne les moyens utilisés. Si la personne a eu recours à la violence, à la voie de fait, à la menace ou à la fraude pour se rendre dans le logement, on peut parler de violation de domicile. La troisième condition est le domicile. Ce dernier doit être un espace qu’une personne occupe. Il faudrait que l’espace soit habité de manière continue. L’ensemble de ces conditions doit être réuni afin qu’une violation de domicile soit constituée.
Une victime de violation de domicile est-elle obligée de porter plainte sur-le-champ ?
Il existe un délai de prescription pour plusieurs infractions. Celui qui concerne la violation de domicile est de 6 ans en France. En effet, lorsque vous êtes victime d’une violation de domicile, vous n’avez aucune obligation à déposer une plainte sur-le-champ. La loi vous donne un délai de 6 ans. Il est possible que des circonstances aggravantes puissent impacter ce délai. Lorsqu’il y a violation de domicile avec vol, le délai est toujours de 6 ans. Le délai de prescription passe à 20 ans lorsque l’effraction de domicile est suivie d’un viol ou d’un meurtre. Puisqu’il s’agit bien sûr de crimes. Par ailleurs, il est recommandé aux propriétaires victimes de cambriolage de conserver les factures des réparations effectuées. Car, ce sont des preuves qui peuvent leur permettre d’avoir une indemnisation auprès de leur compagnie d’assurance.
Quelles sont les sanctions liées à la violation de domicile ?
La protection du domicile privée est une préoccupation particulière de la justice. C’est d’ailleurs pour cette raison que les coupables de ce délit sont sanctionnées. Les sanctions relatives à ce délit sont variées en fonction de l’auteur. En réalité, pour un particulier, la sanction consiste en une amende de 15 000 euros en plus de 12 mois de prison. Lorsque l’auteur du délit est un représentant de l’autorité publique, la sanction est doublée. Ainsi, le coupable va payer une amende de 30 000 euros et faire deux ans de prison. Mais, lorsque le cambriolage est suivi par un vol, un viol ou un meurtre, c’est une autre affaire.
En résumé, la violation de domicile est un délit qui est gravement sanctionné par la loi. Mais, l’acte constituant l’infraction nécessite certaines conditions.
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